“Pour savoir où l’on va, il faut savoir d’où l’on vient.” – Proverbe africain
L’industrie 4.0 est la quatrième révolution industrielle de l’époque moderne. La première a utilisé la machine à vapeur pour mécaniser la production, alors que la seconde s’est servie de l’électricité pour créer la chaîne de montage et la production de masse. La troisième, quant à elle, s’est caractérisée par l’usage des technologies de l’information et de l’électronique pour automatiser la production.
Chaque révolution a brassé les cartes, il y a eu des gagnants et des perdants. Ceux qui ont survécu ont dû s’adapter et augmenter leurs efficacités. Les approches de maintenance ont suivi ces révolutions.
La maintenance 1.0 s’est appuyée sur des spécialistes hautement qualifiés pour inspecter visuellement les machines. La maintenance 2.0 a fourni aux humains des instruments pour mesurer le fonctionnement de l’équipement, tandis que la maintenance 3.0 a utilisé la surveillance en temps réel pour comprendre l’état d’un équipement de manière systématique et à l’aide de programmation.
Désormais, avec l’Internet des objets (IoT) collectant d’énormes quantités de données, la maintenance 4.0 voit ces données capturées dans un référentiel de données, et applique des algorithmes et des analyses pour mieux interpréter pourquoi les équipements tombent en panne, quand un équipement donné tombera en panne et comment corriger le problème.
Source : Infor (2021), Maintenance 4.0 : amélioration de la production et de la rentabilité.