À titre d’ingénieur principal maintenance, j’ai vécu plusieurs tentatives d’implantation, recommandée fortement par la haute direction et devant améliorer nos performances. . . et de nombreux résultats très moyens. Ça peut expliquer l’hésitation du milieu à se lancer en maintenance 4.0. On veut éviter des « Show de boucane » technologiques et minimiser les risques.
Lorsque l’on parle d’implantation de maintenance 4.0, la première question doit être : « Qu’est-ce que nous y gagnerons ? » suivi de « Ça va couter combien ? ». La réponse varie pour chaque entreprise. Un atelier structuré de preuve de valeur (POV) est souvent la meilleure approche pour le savoir. cet atelier proposé se divise en six sous-processus et vise à dégager une vision globale des problématiques et des priorisées. Par la suite, on identifie et caractérise les solutions possibles et finalement on identifie le potentiel d’économies et autres avantages de la solution.
La démarche, relativement simple et rapide, permet de dégager une vision plus globale des opportunités du 4.0 adaptés à sa propre entreprise. Elle permet aussi d’avoir une prévision cout-bénéfice de la démarche. C’est une prémisse structurante pour une démarche d’implantation progressive de la maintenance 4.0.
Les deux premiers sous-processus visent à faire le tour des processus d’affaires et de prioriser les premières problématiques. Puis, on recherche les causes primaires en utilisant un modèle d’analyse des causes primaires et on recherche les sources de données existantes ou mesurables pouvant caractériser ces causes. Finalement, on élabore une stratégie pour améliorer la situation et l’on évalue les économies et autres avantages de celle-ci ainsi que ses couts.
La démarche vous intéresse et vous aimeriez en discuter ? N’hésitez pas à communiquer avec moi.
Source : Blackburn-Gendron & All. (2021), A team-bases workshop to capture organisational knowledge for identifying AI proof-of-value projects